chat siamois qui regarde l'objectif - Celine dujardin veterinaire

Fiv et Felv

La leucose féline (FeLV) et le syndrome d’immunodéficience acquise du chat (FIV) touchent une part non négligeable de la population féline, en particulier les chats ayant accès à l’extérieur.

Ces maladies ne connaissent aucun traitement et sont fatales. 

Quelle différence entre le FIV et le FeLV ?

Le FeLV, aussi appelée leucose féline, est une maladie virale contagieuse entre les félins. Le virus envahi certaines cellules spécifiques dans l’organisme du chat et les altère, sans les détruire comme la plupart des autres virus. Le FeLV peut ainsi se développer chez le chat infecté à chaque fois que les cellules du chat se multiplient.
Le FIV, ou immunodéficience féline, est lui aussi un virus contagieux entre les chats. Il présente de nombreuses similitudes avec le virus HIV chez les humains, c’est pourquoi on l’appelle également le Sida du chat.
Les deux virus concernent uniquement les chats donc. Il n’y a aucun risque de transmission à l’homme, ou à un autre animal domestique (chien, cheval…). En revanche, la contamination d’un chat par un autre est plutôt simple, puisqu’il suffit qu’un animal sain soit en contact avec un animal contaminé, et en particulier de ses sécrétions (salive, urine…).

Comment savoir si un chat est touché?

Les symptômes d’un chat atteint du FIV ou du FeLV ne se déclarent pas forcément dès que l’animal est infecté. En effet, cela peut prendre parfois plusieurs mois voir années avant que votre compagnon ne présente des symptômes cliniques de la maladie. Ces signes sont en général une forte fièvre, une grande fatigue, des problèmes respiratoires ou encore des infections buccales chroniques.

De plus, des chats infectés du FIV ou du FeLV, lorsqu’ils continuent à sortir de la maison, sont plus sensibles aux autres virus, parasites et infections.
En effet, leur système immunitaire se battant déjà contre un virus sera moins efficace contre les autres maladies.
En cas de doute, si vous pensez que votre chat est peut-être atteint, n’hésitez pas à contacter un vétérinaire qui pourra effectuer des tests déterminant efficacement si votre félin est oui ou non malade.

Vivre avec un chat malade

S’il n’existe à ce jour aucun traitement pour ces deux virus, il ne faut pas condamner pour autant les chats ayant contracté la maladie. En effet, celle-ci peut mettre un certain temps à se déclarer.
De plus, une fois les premiers symptômes apparus, il est possible de traiter ceux-ci de manière ciblée pour régler les problèmes du chat un à un (sa fièvre, sa diarrhée, etc). Cela représente un coût mais prolonge l’espérance de vie du chat malade.
Il y a cependant quelques règles à respecter, la première étant bien sûr de garder son chat à l’intérieur ! Non seulement cela lui évitera de contracter d’autres maladies, auxquelles il est devenu sensible comme cela a été expliqué, mais en plus il y aura beaucoup moins de risques que votre félin transmette le virus à un autre chat.
Enfin, dans le cas où vous possédez plusieurs chats et que l’un d’entre eux est atteint du virus FIV, sachez que la cohabitation n’est pas totalement impossible tant qu’il n’y a aucune bagarre et que leurs accessoires sont régulièrement désinfectés. Dans le pire des cas, pour ne prendre aucun risque, il est également possible de séparer entièrement les chats pour qu’ils ne soient jamais en contact.

Quoi qu’il arrive donc un chat malade n’est pas une cause perdue, et nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour leur offrir la meilleure vie possible.

L’hypertension

Qu'est-ce que l'hypertension féline ?

L’hypertension est la maladie cardiovasculaire la plus importante du chat âgé et la maladie vasculaire la plus importante du chat en général

Son identification et son traitement prennent donc logiquement une place cruciale dans la pratique de la médecine féline gériatrique. Les organes cibles de l’hypertension systémique sont nombreux : yeux, reins, cœur et système nerveux central (SNC) .

Les causes établies et possibles de l’hypertension secondaire incluent l’insuffisance rénale aiguë et chronique, l’hyperthyroïdie, l’hypothyroïdie, le diabète sucré et éventuellement l’obésité… L’insuffisance rénale chronique (IRC) est clairement la première pathologie associée à l’hypertension et en est souvent la cause.

Chez certains chats, l’hypertension n’a pas de cause identifiable. Ces cas doivent être considérés comme idiopathiques et traités de manière agressive pour prévenir une atteinte des organes cibles.

Des études ont montré qu’au moins un chat sur six âgé de plus de 7 ans peut être affecté. Si le chat souffre d’une maladie rénale chronique ou d’une hyperthyroïdie, le risque est encore plus élevé :un chat sur trois pouvant souffrir d’hypertension.

Cette maladie peut être une bombe à retardement pour la santé du chat.

« Malheureusement, c’est une maladie qui se développe insidieusement sans signes visibles pour le propriétaire du chat. Celui-ci peut sembler être en parfaite santé jusqu’à ce que la pression artérielle soit mesurée ou jusqu’à l’apparition de lésions graves. »

La cécité aiguë est fréquente

Une conséquence fréquente est que le chat peut devenir subitement aveugle. « Une pression artérielle élevée dans les vaisseaux sanguins de l’œil peut provoquer une hémorragie de la rétine. Celle-ci peut aussi se décoller aboutissant à une perte totale de la vision».

« La perte de vision est généralement remarquée lorsque le chat se met à se heurter sur des objets présents sur son chemin.» C’est un signe que la pression artérielle du chat est élevée depuis un certain temps. Ce n’est aussi qu’à ce stade que les propriétaires peuvent réaliser que quelque chose ne va pas. « Malheureusement, les chats sont souvent présentés trop tard pour arrêter l’évolution des lésions et recouvrer la vue. »

La prévention est la clé, car le dépistage précoce peut éviter un désastre. « Il est recommandé de vérifier la pression artérielle de votre chat au moins une fois par an s’il est âgé de plus de 7 ans»

Le diagnostic est facile et simple, grâce à une mesure de sa pression artérielle par votre vétérinaire.

En cas d’hypertension artérielle, il existe un traitement disponible pour les chats afin de réduire la pression artérielle et désamorcer cette bombe à retardement.

vieux chat couché qui a de l'hypertension - Patient de votre vétérinaire à domicile sur Montpellier et alentours

La leishmaniose

La transmission

Les piqûres répétées d’insectes, connus sous le nom de phlébotomes, sont responsables de la propagation de la leishmaniose. Leur période d’activité, allant d’avril à octobre, favorise la transmission de cette affection. Principalement localisée autour du bassin méditerranéen (Espagne, Portugal, Grèce, Italie, sud de la France), la leishmaniose touche environ 2,5 millions de chiens en Europe et un million en France.

Qui est concerné

Tous les chiens autour du bassin méditerranéen sont exposés au risque de contracter la leishmaniose. De plus, si vous résidez dans une zone à risque ou si vous voyagez hors de France vers une telle zone, votre chien est également susceptible d’être exposé.

Comment puis-je reconnaître les signes de la maladie chez mon chien ?

En cas d’infection, les symptômes peuvent ne pas se manifester immédiatement. Les signes de la maladie peuvent inclure une perte de poids, des problèmes cutanés, des saignements de nez, des griffes anormalement longues et des boiteries. Les organes internes peuvent également être affectés, entraînant des complications graves telles qu’une anémie, une arthrite et une insuffisance rénale. Pour obtenir un diagnostic précis, votre vétérinaire peut effectuer un test de dépistage chez votre chien.

Comment puis-je protéger mon chien contre cette maladie ?

Il existe plusieurs moyens de prévention spécifiques à la leishmaniose, notamment la vaccination. Déjà, 500 000 chiens ont bénéficié de cette mesure préventive en Europe. Cette vaccination peut être administrée indépendamment des autres vaccins usuels dès l’âge de 6 mois. Il est également recommandé de protéger votre chien contre les piqûres de phlébotomes en le gardant à l’intérieur le soir et en utilisant des insecticides répulsifs spécifiques. Cependant, il est important de noter que tous les antiparasitaires externes ne sont pas efficaces contre les phlébotomes.

Si mon chien est malade, peut-on le soigner ?

Les traitements disponibles contre la leishmaniose sont lourds et coûteux, mais ils permettent de ralentir l’évolution de la maladie et d’espacer les rechutes. Pour en savoir plus sur les options de traitement, il est recommandé de demander conseil à votre vétérinaire.

Vous trouverez plus d’information ici https://www.esccap.fr/maladies-vectorielles/leishmaniose.html

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L’anxiété chez le chat


L’anxiété est un trouble très fréquent chez le chat. Ils ne se sentent bien que lorsqu’ils ont la sensation de maîtriser leur environnement. Tout changement susceptible d’altérer ce sentiment de contrôle peut être la source d’un mal-être.

Au fil du temps, cette situation peut augmenter le niveau de stress de votre chat et provoquer un sentiment d’anxiété. Ce trouble engendre de nombreux problèmes pour les propriétaires et il est difficile à prendre en charge.

Chez le chat qui vit enfermé dans un appartement pauvre en stimulations, sa biologie comportementale est perturbée. Il faut se souvenir qu’un chat est avant tout un chasseur.

Contraint au milieu clos, il exprime alors son mal-être par des comportements inappropriés qui témoignent d’un état anxieux intermittent:

  • Périodes d’hyperactivité en fin de journée
  • Toilettage vigoureux
  • Agressions prédatrices (à l’aube et au crépuscule sur des objets en mouvement)
  • Agressions par peur ou par irritation
  • Dort moins
  • Réactivité marquée aux stimulations

Certains chats sont très dépendants de leur maître et l’absence de celui-ci peut induire des miaulements et un comportement de recherche.

Le chat se précipite au retour des maîtres et n’est apaisé qu’à leur contact. Lorsqu’il n’est pas présent, il se terre dans des endroits cachés.

Le chat peut attaquer sa propre queue, ne se toilette qu’en présence de ses maîtres et ne marque pas son territoire en se frottant contre les objets, comme le fait tout chat équilibré.

L’anxiété de cohabitation concerne les chats qui ne supportent pas l’arrivée d’un nouvel individu dans le territoire.

Des bagarres entre les chats peuvent alors apparaître. Elles sont en général aggravées par l’intervention des propriétaires. Nous conseillons de ne pas intervenir et de laisser les chats se répartir le territoire, même si l’on observe, au début, des menaces et des cris pouvant paraître impressionnants. Ces manifestations finissent par cesser sans intervention.

En cas d’évolution de l’anxiété, un des deux chats présente toujours une inhibition plus marquée que l’autre, car il est pourchassé par ce dernier.

Les problèmes associés :

– les problèmes dermatologiques :

Le chat présente une perte de poils diffuse et très étendue, couvrant, dans la majorité des cas, l’arrière des cuisses et une partie de l’abdomen. La peau présente un aspect normal, mais les poils sont coupés ou cassés.

Le chat se lèche pour s’apaiser en libérant de l’endorphine qui mettent le système d’alerte en pause et calment le chat en le rassurant.

Le chat est très souvent inhibé, présente également de la crainte à l’égard des étrangers et certains chats peuvent même faire du marquage urinaire.

ATTENTION → D’autres causes peuvent être à l’origine d’une perte de poil:

Réactions allergiques
Maladie parasitaires
Maladie endocriniennes
Il est recommandé de consulter un vétérinaire pour avoir un diagnostic.

– les problèmes urinaires :

Ces soucis sont surtout rencontrés chez la chatte anxieuse qui présente alors des difficultés pour uriner. Elle fait des aller-retours à sa litière, se lèche beaucoup l’arrière-train et le ventre. Son urine est souvent mélangée à du sang et elle peut aussi émettre des gouttes d’urine un peu partout.

– Les problèmes digestifs :

Un chat anxieux peut devenir boulimique : il se précipite sur son repas et avale la nourriture rapidement, souvent sans bien croquer.
Il n’est pas rassasié et ingère de trop grosses quantités, il est en embonpoint voire obèse
Certains chats très anxieux développent une forme d’agressivité dans cette boulimie : ils deviennent harcelants et peuvent même attaquer s’ils ne reçoivent pas la nourriture demandée.
L’anxiété peut aussi entraîner diarrhée ou vomissements.

– Les troubles du sommeil :

Les chats anxieux ont souvent un sommeil perturbé : certains dorment beaucoup plus, d’autres ont plutôt un temps de sommeil très diminué. Cela peut engendrer un sommeil de mauvaise qualité, discontinu.

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La calicivirose du chat

Qu'est-ce que la calicivirose ?

 

La calicivirose chez le chat est une maladie virale causée par différentes souches de Calicivirus.

L’infection a lieu par contact direct avec un chat infecté ou par le biais de l’environnement.

Le virus est éliminé principalement par les sécrétions nasales, orales et oculaires.

La fréquence de ce virus varie énormément selon le nombre de chats vivant ensemble et selon leur mode de vie. Les chats qui sortent à l’extérieur sont plus facilement atteints.

La forme classique (respiratoire et orale) de calicivirose est souvent plus grave chez les jeunes chats non vaccinés et plus atténuée chez les chats adultes immunisés.

Signes cliniques de la calicivirose

– Ulcères buccaux

– fièvre

– signes respiratoires et conjonctivaux modérés (écoulements oculaires, jetage nasale, éternuements).

Les ulcérations se situent en général au niveau de la langue, mais peuvent apparaître à d’autres localisations (autres parties de la bouche, les lèvres, le nez ou rarement la peau).

Il existe certaines présentations moins fréquentes comme les maladies chroniques de la cavité orale (stomatite et faucite) ou les boiteries aiguës accompagnées de fièvres transitoires.

Plus récemment, une forme virulente de calicivirose féline, plus fréquente chez les chats adultes vaccinés a été décrite. Les signes cliniques varient, mais les plus caractéristiques sont de la fièvre, des œdèmes périphériques principalement au niveau de la tête et des extrémités ainsi que des lésions ulcératives de la peau et des coussinets. Certains chats développent des signes respiratoires graves, de l’ictère ou des troubles graves de la coagulation (Coagulation Intravasculaire Disséminée) se manifestant par des pétéchies, des ecchymoses ou des hémorragies.

Traitement de la calicivirose

Actuellement, il n’existe pas de traitement antiviral qui soit réellement efficace contre le virus responsable de la calicivirose féline.

Le traitement vise donc principalement à soutenir l’organisme le temps nécessaire pour que le système immunitaire en vienne à bout.

Compte tenu de la fréquence élevée de la calicivirose dans la population féline, il est fortement recommandé de vacciner systématiquement tous les chats, y compris ceux qui ne sortent pas.

auscultation chat qui a la calicivirose au domicile du propriétaire situé près de Montpellier

Intoxication au chocolat

Que faire si mon chien mange du chocolat?

Les chiens sont plus sensibles au chocolat que les humains. Une demi barre de chocolat peut déjà entrainer une intoxication mortelle chez le chien. La toxicité dépend du type de chocolat et de la quantité ingérée.

Symptômes

Agitation, des vomissements et de la diarrhée 2 à 4 heure après l’ingestion.

Il urine souvent, respire plus rapidement, son cœur bat plus vite et il peut présenter de la fièvre.

Quelques heures plus tard, des convulsions et des troubles du rythme cardiaque peuvent survenir.

L’intoxication peut être mortelle.

Traitement

Prenez immédiatement contact avec votre vétérinaire:

Chocolat noir.
Si votre chien a avalé plus de 2 grammes de chocolat noir par kilo de poids corporel (20 grammes pour un chien de 10 kg, 40 grammes pour un chien de 20kg,…)

Chocolat au lait.
Si votre chien a avalé plus de 10 grammes de chocolat au lait par kilo de poids corporel (100 grammes pour un chien de 10 kg, 200 grammes pour un chien de 20kg,…).

Il n’est pas nécessaire d’intervenir si le chien a pris moins que les quantités reprises ci-dessus, ou s’il a mangé du chocolat blanc.

Il n’y a pas d’antidote. Le traitement est symptomatique. En cas d’ingestion récente (< 2 h) et s’il n’y a pas de symptôme, il faut faire vomir.

Toxicité

Formule chimique de la théobromine ; la substance présente dans le cacao à laquelle les chiens sont très sensibles.
Le cacao contient principalement de la théobromine et dans une moindre mesure de la caféine.

Le chien est très sensible aux effets de la théobromine. Plus le chocolat est noir (riche en cacao), plus il est toxique pour le chien.

Le chocolat blanc ne contient quasiment pas de théobromine et n’est pas dangereux.

La toxicité dépend du type de chocolat et de la quantité ingérée. Plus le chocolat est noir, plus il est toxique pour le chien.

Remarque: pour un chien allergique au chocolat, une petite quantité de 10 gramme peut déjà lui être fatale.

Pourquoi un vétérinaire à domicile?

Et si vous appeliez un vétérinaire à domicile?

Peut-être que votre chat est difficile, ou que votre chien ne sait plus monter dans la voiture?

Ou simplement vous n’avez pas assez de temps? Ou bien vous savez que votre petit compagnon sera mieux chez lui?

Mais ce n’est pas tout !!!

Choisir un vétérinaire à domicile, qui a de l’expérience et tout l’équipement nécessaire c’est aussi choisir un contact plus familial, quelqu’un qui vous connaîtra, se rappellera de vous et vous répondra au téléphone personnellement.

Une petite question, un petit doute, le vétérinaire sera disponible pour vous répondre et vous rassurer par téléphone et même par sms.

Je me déplace sur Montpellier mais également sur les alentours : Saint mathieu de tréviers, Saint Gely, Saint Aunes, Vendargues et bien plus encore !

J’ai dans mon coffre tous le matériel pour faire les examens au chevet de votre petit protégé : Prise de sang, échographie, vaccins, fin de vie …

N’hésitez pas ! Contactez votre vétérinaire à domicile 06 31 22 28 71

 

Vétérinaire à domicile

Vaccination

Faut-il vacciner son chat d’intérieur?

Beaucoup de personnes pensent que si leur chat n’a pas accès à l’extérieur il n’est pas utile de le vacciner.

Il est vrai que les chats qui ne sortent pas n’auront pas de contact avec leurs congénères. Ils ne pourront pas attraper certaines maladies qui se transmettent uniquement par contact (sexuels, bagarre ect) comme par exemple la leucose.

Par contre d’autres maladies peuvent être transmises par le propriétaire qui joue le rôle de vecteur. En effet, certains pathogènes sont très résistants dans l’environnement. Ils peuvent résister des jours/semaines/mois dans l’environnement.

Le propriétaire peut ainsi les ramener à la maison via les chaussures, les habits…

Il s’agit par exemple des maladies suivantes : 

– Le typhus : panleucopénie féline due à un parvovirus

– Le syndrome coriza

Donc même si les chats d’intérieur sont moins exposés, le risque 0 n’existe pas et il vaut mieux continuer vacciner son chat.

L’obésité chez le chat

L’obésité du chat est devenue une préoccupation majeure pour les propriétaires de chats, car elle peut entraîner divers problèmes de santé et réduire considérablement la qualité de vie de nos compagnons à fourrure. Dans cet article, nous explorerons les causes de l’obésité chez les chats, ses conséquences sur la santé, et surtout, comment la prévenir.

Les causes de l'obésité du chat

1. Alimentation Inadaptée :

L’alimentation joue un rôle clé dans le développement de l’obésité chez le chat. Trop souvent, les propriétaires ont tendance à suralimenter ou à offrir des régimes riches en calories à leurs félins. Les gâteries fréquentes peuvent également contribuer à un apport calorique excessif.

2. Manque d’Exercice :

Un mode de vie sédentaire est un facteur majeur dans la prise de poids des chats. Les chats d’intérieur ont souvent moins d’opportunités de se dépenser naturellement, ce qui peut entraîner un déséquilibre entre les calories consommées et dépensées.

3. Facteurs Génétiques et Médicaux :

Certains chats peuvent être prédisposés génétiquement à l’obésité. De plus, certaines conditions médicales, telles que l’hypothyroïdie, peuvent également contribuer à un gain de poids non désiré.

 

Les conséquences de l'obésité du chat

L’obésité peut avoir un impact significatif sur la santé globale du chat. Parmi les conséquences courantes, on trouve :

1. Diabète Félin :

Les chats obèses ont un risque accru de développer un diabète, une maladie chronique qui nécessite une gestion quotidienne.

2. Problèmes Orthopédiques :

Le surpoids peut exercer une pression excessive sur les articulations, entraînant des problèmes orthopédiques tels que l’arthrite.

3. Maladies Cardiaques :

L’obésité est associée à une augmentation du risque de maladies cardiaques chez les chats.

Comment prévenir l'obésité du chat

1. Contrôle de l’Alimentation :

Optez pour une alimentation équilibrée et adaptée aux besoins spécifiques de votre chat. Consultez votre vétérinaire pour déterminer la quantité de nourriture appropriée.

2. Encourager l’Activité Physique :

Stimulez l’activité physique en fournissant des jouets interactifs, des structures d’escalade, et en réservant du temps chaque jour pour jouer avec votre chat.

3. Visites Régulières chez le Vétérinaire :

Les bilans de santé réguliers permettent de détecter les signes précoces d’obésité et d’ajuster le régime alimentaire en conséquence.

4. Limitez les Gâteries :

Réduisez les friandises et assurez-vous qu’elles sont saines et adaptées à la diète de votre chat.

En conclusion, prévenir l’obésité chez le chat nécessite une approche holistique, combinant une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et des soins vétérinaires attentifs. En prenant des mesures préventives, vous pouvez garantir une vie longue et saine à votre compagnon félin.