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Les soins dentaires chez les animaux - vétérinaire, Montpellier

Les soins dentaires chez les animaux

Lorsqu’on parle de santé animale, on pense souvent à la vaccination, à l’alimentation ou encore à l’activité physique. Pourtant, un aspect est encore trop souvent négligé : l’hygiène bucco-dentaire. Comme chez l’humain, la santé dentaire joue un rôle clé dans le bien-être général des chiens et des chats. En tant que vétérinaire à Saint-Clément-de-Rivière, j’accompagne régulièrement des familles dont les animaux souffrent de problèmes dentaires parfois avancés – qui auraient pu être évités grâce à quelques gestes simples du quotidien.

Découvrons ensemble pourquoi il est essentiel de prendre soin des dents de votre compagnon et comment adopter les bons réflexes pour préserver sa santé.

Pourquoi les soins dentaires sont essentiels pour les animaux

La bouche de votre animal est un véritable miroir de sa santé générale. Une douleur dentaire, une mauvaise haleine ou une inflammation gingivale peuvent entraîner des conséquences bien plus graves que de simples gênes. En réalité, la maladie parodontale est l’une des affections les plus courantes chez les animaux de compagnie de plus de trois ans.

Chez Vet à dom, notre rôle est aussi de sensibiliser les familles à l’importance de la prévention dentaire. Lors de mes visites à domicile à Saint-Clément-de-Rivière et dans ses environs, j’observe fréquemment des signes de pathologies buccales non diagnostiquées. Pourtant, une détection précoce permettrait d’éviter bien des souffrances.

Signes de problèmes dentaires chez les animaux

Votre animal ne peut pas vous dire qu’il a mal aux dents, mais certains signaux doivent vous alerter:

  • Mauvaise haleine persistante
  • Difficultés à mâcher ou à s’alimenter
  • Salivation excessive
  • Gencives rouges, gonflées ou saignantes
  • Tendance à se frotter la bouche avec les pattes
  • Perte de dents ou dents mobiles
  • Comportement inhabituel, irritabilité

Si vous observez l’un de ces symptômes, une consultation vétérinaire s’impose rapidement. En tant que vétérinaire à domicile, je me déplace directement chez vous pour examiner votre animal dans un cadre rassurant, sans stress inutile.

Conséquences de négliger l’hygiène dentaire

Ignorer les soins dentaires peut entraîner des problèmes de santé sérieux. L’accumulation de plaque dentaire conduit à la formation de tartre, responsable de gingivites puis de maladies parodontales. Ces affections douloureuses provoquent la dégradation des tissus de soutien des dents, pouvant aller jusqu’à la perte dentaire.

Mais ce n’est pas tout. Les bactéries présentes dans la bouche peuvent pénétrer dans la circulation sanguine et atteindre d’autres organes comme le cœur avec des maladies cardiaques, les reins ou le foie, causant des troubles systémiques.

Une bonne hygiène bucco-dentaire permet donc de préserver non seulement la bouche de votre animal, mais aussi sa santé globale.

Techniques et outils pour maintenir une bonne hygiène dentaire

La prévention est la meilleure des solutions. Adopter de bons réflexes dès le plus jeune âge de votre animal facilite l’entretien de ses dents tout au long de sa vie. Voici mes conseils en tant que vétérinaire à Saint-Clément-de-Rivière, basés sur une approche douce et adaptée à chaque espèce.

Produits dentaires adaptés aux différents animaux

Il existe aujourd’hui une large gamme de produits dentaires spécialement conçus pour les chiens et les chats :

  • Brosses à dents pour animaux : avec une forme et une texture adaptées à leur bouche. L’idéal est de brosser les dents de votre animal plusieurs fois par semaine.
  • Dentifrices vétérinaires : ils sont comestibles, aromatisés (poulet, bœuf, poisson…) et ne nécessitent pas de rinçage.
  • Lamelles à mâcher et jouets dentaires : utiles pour éliminer la plaque et stimuler les gencives.
  • Poudres et compléments alimentaires à saupoudrer dans la gamelle pour aider à réduire le tartre.
  • Solutions buvables à ajouter à l’eau pour améliorer l’haleine et ralentir la formation de plaque.

Chaque animal étant unique, je vous recommande des produits personnalisés selon ses préférences et son âge lors de vos visites chez le vétérinaire.

Les soins dentaires chez les animaux - vétérinaire, Montpellier
Les soins dentaires chez les animaux - vétérinaire, Montpellier

Visites régulières chez le vétérinaire

Même avec une bonne hygiène à la maison, un suivi vétérinaire reste indispensable. Une à deux consultations par an permettent de :

  • Vérifier l’état de la bouche et des gencives
  • Détecter les débuts d’infection ou de formation de tartre
  • Réaliser un détartrage si nécessaire, sous anesthésie légère
  • Vous conseiller sur les gestes à adopter au quotidien

En tant que vétérinaire à domicile à Saint-Clément-de-Rivière, je propose un service de suivi personnalisé et sans stress pour votre compagnon. La consultation à domicile permet une approche plus douce, dans un environnement connu de votre animal. Cela facilite l’examen bucco-dentaire, souvent délicat en clinique lorsque l’animal est anxieux.

La prévention au cœur du bien-être animal

Les soins dentaires ne doivent pas être considérés comme un luxe, mais comme une composante essentielle de la santé de votre animal. Grâce à des gestes simples, un matériel adapté et un suivi vétérinaire régulier, il est possible de prévenir les douleurs, les infections et les complications.

Chez Vet à dom, j’accompagne chaque propriétaire avec bienveillance et pédagogie pour améliorer la qualité de vie de leur compagnon. Si vous êtes à la recherche d’un vétérinaire à Saint-Clément-de-Rivière pour assurer le suivi bucco-dentaire de votre chien ou de votre chat, n’hésitez pas à me contacter. Ensemble, nous mettrons en place les meilleures solutions pour protéger leur sourire… et leur santé !

moustique sur un chien qui dort

Les maladies transmises par les moustiques chez les chiens et les chats

Les moustiques, vecteurs de maladies

L’arrivée des beaux jours rime souvent avec balades, jeux en extérieur et… moustiques. Si leurs piqûres sont désagréables pour nous, elles peuvent être bien plus dangereuses pour nos animaux de compagnie. En tant que vétérinaire à Montferrier sur lez, Céline Dujardin vous informe sur les maladies transmises par les moustiques chez le chien et le chat, ainsi que les solutions de prévention et de traitement.

Types de moustiques et maladies qu’ils transmettent

Les différentes espèces de moustiques peuvent transmettre plusieurs maladies graves aux chiens et chats, notamment :

  • La leishmaniose : transmise par le phlébotome (un petit moustique), cette maladie est fréquente dans le sud de la France, notamment à Montpellier et ses alentours.
  • La dirofilariose (ou “ver du cœur”) : transmise par les moustiques classiques (genre Culex ou Aedes), elle peut affecter le cœur et les poumons.
  • La fièvre de la vallée du Rift ou encore la filariose sous-cutanée, plus rares, mais à surveiller avec les changements climatiques.

Cycle de vie des moustiques et risques de piqûres

Les moustiques pondent leurs œufs dans des zones d’eau stagnante : soucoupes de pots de fleurs, gamelles oubliées dehors, récupérateurs d’eau de pluie, etc. Après éclosion, les larves se développent rapidement. Les femelles piquent les animaux pour se nourrir de leur sang, pouvant ainsi transmettre des parasites.

Les chiens et les chats sont particulièrement exposés au crépuscule et à l’aube, périodes d’activité intense des moustiques. À Montferrier sur lez et alentours, zone semi-rurale aux nombreuses zones arborées, le risque est accru.

Symptômes des maladies chez les animaux de compagnie

Reconnaître rapidement les signes cliniques permet de consulter au plus vite.

Signes cliniques chez les chiens

  • Leishmaniose : perte de poids, lésions cutanées, saignements de nez, boiteries, fatigue.
  • Dirofilariose : toux, essoufflement, intolérance à l’effort, gonflement abdominal.
  • Filariose sous-cutanée : nodules sous la peau, démangeaisons, pelade.

Ces maladies peuvent évoluer lentement, rendant le diagnostic tardif sans suivi régulier.

Signes cliniques chez les chats

Chez le chat, les signes sont plus discrets, mais tout changement de comportement ou d’appétit doit vous alerter :

  • Essoufflement
  • Vomissements
  • Troubles neurologiques
  • Perte de poids inexpliquée

Le chat est moins souvent infecté, mais il peut être porteur sans symptômes visibles. Un examen vétérinaire est essentiel en cas de doute.

Méthodes de prévention contre les moustiques

Techniques de protection à domicile

  • Éliminez les eaux stagnantes : videz les soucoupes, changez l’eau des gamelles tous les jours.
  • Installez des moustiquaires : notamment si vos animaux dorment près des ouvertures.
  • Évitez les sorties aux heures de forte activité des moustiques (aube et crépuscule).

Un spécialiste pourra également vous conseiller sur les aménagements spécifiques à votre environnement (jardin, terrasse, balcon).

Utilisation de répulsifs efficaces

Il existe des produits adaptés à nos compagnons :

  • Colliers anti-moustiques, puces & tiques
  • Pipettes répulsives

L’utilisation de répulsifs doit être régulière, surtout pendant les températures chaudes, d’avril à octobre dans notre région de l’Hérault.

Il est important de ne jamais utiliser de répulsifs anti-moustiques conçus pour les humains sur les chiens ou les chats. Ces produits, souvent à base de DEET (diéthyltoluamide) ou d’icaridine, peuvent être toxiques voire mortels pour nos compagnons à quatre pattes. En cas d’ingestion (par léchage du poil), ces substances peuvent provoquer des vomissements, des troubles neurologiques ou des irritations cutanées sévères.

Préférez toujours des produits spécialement formulés pour les animaux, recommandés par votre vétérinaire.Il pourra vous conseiller sur les solutions les plus sûres et adaptées selon le poids, l’âge et l’état de santé de votre chien ou de votre chat.

Traitements disponibles pour les animaux infectés

Vaccinations disponibles pour les chiens

Pour la leishmaniose, un vaccin est désormais disponible et recommandé dans notre région. Il ne protège pas à 100 %, mais réduit considérablement les risques.

La vaccination se fait en une injection initiale, suivie d’un rappel annuel. Céline Dujardin, votre vétérinaire à Montferrier sur lez, peut vous proposer ce protocole à domicile, dans un environnement rassurant pour votre animal.

Vaccinations disponibles pour les chats

Il n’existe pas encore de vaccin spécifique contre les maladies transmises par les moustiques pour les chats. La prévention repose donc essentiellement sur la protection contre les piqûres et les visites régulières.

Autres traitements curatifs

En cas de maladie avérée :

  • Des traitements antiparasitaires spécifiques peuvent être prescrits.
  • Des soins de soutien (perfusions, anti-inflammatoires, alimentation adaptée) permettent de stabiliser l’état de l’animal.
  • Dans les cas avancés, une prise en charge plus lourde peut être envisagée, avec examens complémentaires (échographie, analyses sanguines…).

Impact des maladies sur la santé des animaux

Effets des maladies à long terme

La leishmaniose et la dirofilariose peuvent avoir de lourdes conséquences :

  • Insuffisance rénale ou cardiaque
  • Anémie chronique
  • Douleurs articulaires
  • Troubles neurologiques

Ces maladies peuvent être mortelles sans prise en charge adaptée. Une prévention efficace et un suivi vétérinaire permettent de réduire les risques.

chien avec un moustique sur sa truffe

Importance des visites régulières chez le vétérinaire

Faire appel à un vétérinaire à domicile, comme Céline Dujardin, présente de nombreux avantages :

  • Moins de stress pour votre animal
  • Bilan de santé complet dans un environnement familier
  • Conseils personnalisés selon votre lieu de vie et les habitudes de votre compagnon

Une visite annuelle est conseillée, même en l’absence de symptômes, pour surveiller les premiers signes et adapter la protection.

Questions fréquemment posées sur les maladies transmises par les moustiques

Comment diagnostiquer les maladies transmises par les moustiques ?

Le diagnostic repose sur plusieurs éléments :

  • Un examen clinique détaillé
  • Des analyses sanguines (sérologies, PCR)
  • Parfois, une échographie ou une radiographie (notamment pour la dirofilariose)

Une consultation rapide est essentielle si vous observez des signes inhabituels.

Conseils pratiques pour éviter l’exposition aux moustiques

  • Utilisez des répulsifs adaptés recommandés par votre vétérinaire.
  • Nettoyez régulièrement les zones extérieures de votre maison.
  • Privilégiez les sorties en journée, quand les moustiques sont moins actifs.
  • Faites vacciner votre chien contre la leishmaniose si vous vivez dans une zone à risque.

Les moustiques ne sont pas qu’un désagrément estival. Ils peuvent transmettre à nos chiens et chats des maladies graves, parfois mortelles. En tant que vétérinaire à Montferrier sur lez, Céline Dujardin vous accompagne dans la prévention, le diagnostic et le traitement de ces maladies vectorielles.

Protéger son animal, c’est anticiper, observer et agir. N’hésitez pas à prendre rendez-vous à domicile pour un bilan complet, une vaccination ou un conseil personnalisé.

Cohabitation harmonieuse après avoir adopté un deuxième animal

Adopter un deuxième animal

Nos conseils pratiques et préparation

Adopter un deuxième animal est une expérience enrichissante, mais qui nécessite une préparation minutieuse pour assurer une cohabitation harmonieuse entre vos compagnons. Céline Dujardin, vétérinaire à Saint Mathieu de Tréviers et alentours, vous donne des conseils pratiques pour réussir cette transition en douceur.

 

Choisir le bon moment et le bon animal

Évaluer votre situation actuelle

Avant d’accueillir un nouveau membre dans votre famille, il est crucial d’analyser votre situation actuelle. Prenez en compte le caractère, l’âge et l’état de santé de votre animal actuel. Un animal adulte pourrait avoir plus de difficultés à accepter un nouveau venu. À l’inverse, un animal jeune ou très sociable pourrait accueillir un compagnon avec enthousiasme.

Il est aussi important d’observer votre rythme de vie. Disposez-vous du temps nécessaire pour gérer les premiers jours qui seront déterminants dans la relation future de vos animaux ? Une attention particulière est essentielle durant cette période d’adaptation.

Bien connaître les besoins de chaque espèce

Chaque espèce ou races possède ses propres caractéristiques comportementales et besoins spécifiques. Par exemple, les chats ont souvent besoin d’un territoire bien délimité et peuvent être stressés par des changements importants dans leur environnement. Les chiens, quant à eux, nécessitent souvent une hiérarchie claire et beaucoup d’interaction sociale.

Céline Dujardin, vétérinaire à Saint Mathieu de Tréviers conseille d’opter pour un nouvel animal compatible avec celui que vous possédez déjà. Si vous avez un chien actif, envisagez d’adopter un autre chien au caractère similaire. Pour un chat âgé, un compagnon calme sera plus adapté.

Préparation de l’environnement

Adapter les espaces de vie

Préparer votre foyer à l’adoption d’un deuxième animal est une étape cruciale. Pour éviter tout conflit lié au territoire, prévoyez des espaces séparés dans un premier temps. Pour les chats, l’installation de zones en hauteur peut être très utile afin de leur permettre de surveiller leur place sans stress. 

Concernant les chiens, pensez à délimiter clairement les lieu de repos.

Assurez-vous également d’avoir suffisamment de ressources : gamelles, litières, jouets, et couchages en nombre suffisant pour éviter les rivalités. Un partage équitable des ressources permet de réduire grandement les tensions entre les congénères.

Gestion des ressources (nourriture, accessoires)

La gestion des ressources est primordiale lors de l’arrivée d’un deuxième animal. Il est préférable d’installer plusieurs points de nourriture et d’eau afin d’éviter les rivalités, notamment dans les premières semaines. Si vous adoptez un chat supplémentaire, prévoir une litière par chat plus une supplémentaire est la règle à suivre pour une cohabitation apaisée.

Après l’adoption d’un deuxième animal, chaque animal doit pouvoir avoir accès facilement à ses propres accessoires pour éviter toute forme de stress ou de compétition. Un environnement riche en stimulation et en ressources aide à créer une atmosphère positive et sereine dès le début.

Cohabitation harmonieuse après avoir adopté un deuxième animal

Suivi post-adoption d'un deuxième animal

Réagir aux premiers défis

Les premiers jours suivant l’adoption sont cruciaux et parfois difficile. Quelques comportements tels que des grognements, des sifflements ou des petites bagarres peuvent se produire, ce qui est tout à fait normal. Nous vous recommandons de surveiller ces interactions tout en intervenant le moins possible, sauf en cas d’agressivité excessive.

Afin de limiter le stress et faciliter les présentations, il est conseillé de procéder par étapes :

  • Présentation des animaux à travers une barrière pendant les premiers jours.

  • Échanges d’odeurs en permutant leurs couvertures.

  • Encourager les interactions positives avec des récompenses pour renforcer les comportements amicaux.

Une fois les premiers jours passés, le travail d’accompagnement continue. La cohabitation entre animaux est un processus évolutif qui demande patience et observation.

Identifier et gérer les comportements inhabituels

Certains animaux peuvent développer des comportements inhabituels dus à l’anxiété ou à l’arrivée d’un nouveau membre dans leur territoire. Des problèmes comme le marquage territorial, la malpropreté, ou une anxiété visible peuvent apparaître.

N’hésitez pas à solliciter un accompagnement professionnel si vous rencontrez des difficultés particulières. En tant que vétérinaire à domicile à Montpellier, Céline Dujardin peut évaluer précisément les comportements observés chez vous, dans l’environnement habituel de vos animaux, ce qui est un atout majeur pour adapter les solutions à votre situation spécifique.

Suivre l’évolution des relations après l'adoption d'un deuxième animal

Observez attentivement l’évolution de la relation entre vos animaux. Des signes positifs tels que le jeu commun, le toilettage mutuel ou le repos partagé montrent que la cohabitation s’installe progressivement. À l’inverse, si vous remarquez un isolement persistant ou une anxiété chez l’un des animaux, il est conseillé de consulter rapidement.

Un bilan vétérinaire régulier permet de prévenir les problèmes et d’assurer une bonne santé à vos animaux, tant physique que psychologique. Un suivi régulier est particulièrement bénéfique pour détecter rapidement tout signe de stress chronique ou de malaise.

Adopter un deuxième animal est une belle aventure qui, avec la bonne approche, peut devenir une véritable réussite pour toute la famille. Préparez cette adoption avec soin, observez attentivement les comportements, et n’hésitez pas à poser des questions à un professionnel comme Céline Dujardin pour garantir une cohabitation réussie et épanouissante.

Pour toute consultation à domicile à Montpellier et alentours, prenez rendez-vous avec votre vétérinaire à domicile de confiance.

veterinaire-domicile-saint-gely. Vétérinaire à domicile à Saint-Gély-du-Fesc soignant un chat

Le Marquage Urinaire

Le marquage urinaire

Comprendre le marquage urinaire chez votre chat

Le marquage urinaire chez le chat est une situation qui peut inquiéter de nombreux propriétaires. Céline Dujardin, veterinaire saint gely du fesc, explique que ce comportement, différent de l’élimination normale, est souvent un moyen pour votre chat d’exprimer un stress ou une préoccupation territoriale. Bien que fréquent chez les chats mâles non castrés, ce comportement peut aussi affecter les femelles. 

Pour bien comprendre ce phénomène, votre veterinaire à saint gely du fesc et les communes alentours recommande d’être attentif à tout changement dans l’environnement de votre animal, comme l’arrivée d’un nouveau compagnon à quatre pattes, un déménagement ou de nouveaux meubles.

Les causes du marquage urinaire

Le marquage urinaire peut avoir plusieurs origines. Céline Dujardin, vétérinaire à domicile souligne que les chats sont des animaux très sensibles à leur environnement. Un changement de domicile, l’introduction d’un nouvel animal, ou même des modifications minimes comme de nouveaux meubles ou odeurs peuvent suffire à déclencher ce comportement. En consultant votre veterinaire, vous pourrez identifier rapidement les éléments perturbateurs de l’environnement de votre chat et ainsi mieux comprendre comment agir pour y remédier.

La détection rapide du problème par une vétérinaire est essentielle afin de déterminer si la cause est médicale ou comportementale. En effet, des pathologies comme les infections urinaires, calculs ou cystites peuvent aussi provoquer du marquage urinaire. Il est donc impératif de consulter rapidement.

Solutions pour gérer le marquage urinaire

Face au marquage urinaire, Céline Dujardin, vétérinaire saint gely du fesc, conseille d’abord une consultation pour écarter les problèmes de santé potentiels. Une fois les causes médicales écartées, l’approche comportementale devient prioritaire. Une bonne gestion de l’environnement est essentielle : veillez à nettoyer régulièrement la litière de votre chat et privilégiez des litières neutres sans parfum, car l’odeur peut déranger certains chats.

Votre veterinaire saint gely du fesc peut également recommander l’utilisation de diffuseurs de phéromones pour apaiser votre animal. Ces dispositifs émettent des substances rassurantes pour les chats et contribuent à réduire leur stress.

Approches complémentaires

Si malgré ces mesures, le marquage persiste, Céline Dujardin, veterinaire près de Montpellier, suggère des solutions complémentaires comme la consultation d’un vétérinaire comportementaliste. Ce spécialiste pourra approfondir l’analyse comportementale de votre chat et vous proposer des solutions adaptées à votre situation précise.

Dans certains cas, un traitement médicamenteux doux et temporaire peut être prescrit par votre veterinaire saint gely du fesc pour calmer les comportements de marquage excessifs. Cette approche est toujours associée à des mesures comportementales et environnementales pour une prise en charge globale et efficace.

Consultations vétérinaires et suivi à domicile

En tant que veterinaire saint gely du fesc spécialisée à domicile, Céline Dujardin propose des consultations à votre domicile pour réduire le stress associé aux déplacements chez le vétérinaire. Ces consultations incluent des soins préventifs, des bilans de santé, ainsi que des consultations spécifiques en cas de marquage urinaire.

Ces rendez-vous à domicile offrent une meilleure observation du chat dans son environnement naturel, ce qui facilite la compréhension des causes possibles du marquage urinaire et permet d’apporter des solutions personnalisées et efficaces.

Importance du suivi vétérinaire régulier

Un suivi régulier par votre veterinaire permet une détection précoce des éventuels troubles de comportement ou de santé chez votre chat. En effectuant des bilans réguliers, Céline Dujardin veille à maintenir le bien-être physique et mental de votre compagnon félin.

Prendre rendez-vous avec votre veterinaire saint gely du fesc

Pour toute question ou prise de rendez-vous concernant le marquage urinaire ou d’autres préoccupations concernant votre chat ou chien n’hésitez pas à contacter Céline Dujardin, votre veterinaire saint gely du fesc. Elle se tient à votre disposition pour offrir à votre animal les meilleurs soins vétérinaires directement chez vous, garantissant ainsi confort et sérénité pour votre chat et vous-même.

En agissant rapidement et en suivant les recommandations de votre veterinaire saint gely du fesc, vous pourrez rapidement résoudre le problème de marquage urinaire et rétablir l’harmonie à la maison.

veterinaire-domicile-saint-gely. Vétérinaire à domicile à Saint-Gély-du-Fesc soignant un chat

Les chenilles processionnaires : un danger pour vos animaux et comment les protéger

Les chenilles processionnaires sont des insectes nuisibles qui représentent une menace sérieuse pour les animaux domestiques. Cet article explore les dangers qu’elles présentent, les traitements possibles et les mesures de prévention à adopter.

Qu'est-ce qu'une chenille processionnaire ?

une procession de chenilles processionnaires

Les chenilles processionnaires sont les larves de certains papillons nocturnes, principalement le Thaumetopoea pityocampa (chenille processionnaire du pin) et le Thaumetopoea processionea (chenille processionnaire du chêne). Elles sont particulièrement présentes au printemps et en été, formant des files indiennes caractéristiques lors de leurs déplacements.

Zones géographiques et périodes à risque

En France, les chenilles processionnaires du pin sont particulièrement présentes dans les régions du sud, du sud-ouest et en Corse, mais elles remontent progressivement vers le nord avec le réchauffement climatique. Les chenilles processionnaires du chêne se trouvent davantage dans les zones du centre et du nord de la France.

La période de risque est plus marquée :

  • De janvier à mai pour les chenilles processionnaires du pin, avec une attention particulière lors de leur descente des arbres en mars-avril.

  • De mai à juillet pour les chenilles processionnaires du chêne.

Pourquoi sont-elles dangereuses ?

Les chenilles processionnaires sont couvertes de poils urticants qui libèrent une toxine dangereuse pour les animaux et les humains. Ces poils peuvent provoquer :

  • Irritations cutanées

  • Problèmes oculaires

  • Difficultés respiratoires

  • Réactions allergiques sévères

Chez les chiens et les chats, les conséquences peuvent être particulièrement graves. Le contact avec la langue ou les muqueuses peut entraîner :

  • Hypersalivation

  • Gonflement de la langue

  • Nécrose tissulaire pouvant nécessiter une amputation partielle

  • Détresse respiratoire

Un nid de chenilles processionnaires du pins

Que faire en cas de contact avec une chenille processionnaire ?

En cas de contact avec une chenille processionnaire :

  1. Rincez immédiatement la zone touchée avec de l’eau tiède sans frotter.

  2. Consultez un vétérinaire en urgence. Le professionnel pourra administrer des anti-inflammatoires, des antihistaminiques ou d’autres traitements adaptés.

  3. Surveillez attentivement les symptômes pour prévenir toute aggravation

Comment prévenir les risques ?

La prévention est la meilleure défense contre ces nuisibles. Voici quelques recommandations :

  • Évitez les zones infestées pendant les périodes à risque (printemps et été).

  • Installez des pièges à chenilles pour limiter leur prolifération.

  • Faites traiter vos arbres par des professionnels spécialisés si vous identifiez des nids.

  • Soyez vigilant lors des promenades en forêt ou dans les parcs.

Environnement et lutte écologique

Certaines méthodes naturelles permettent de lutter efficacement contre ces insectes :

  • Installation de nichoirs pour mésanges, leurs principaux prédateurs naturels.

  • Pièges à phéromones pour perturber leur reproduction.

  • Destruction mécanique des nids (réalisée par des experts).

Conclusion

Les chenilles processionnaires représentent un danger réel pour les animaux domestiques. Une vigilance accrue et des actions préventives sont essentielles pour protéger vos compagnons à quatre pattes. En cas de doute ou de contact, n’attendez pas pour consulter votre vétérinaire.

 

Pour de plus amples renseignements

Votre vigilance est la clé d’un environnement plus sûr pour vos animaux.

Chien coucher souffrant d'arthrose - Vétérinaire à Domicile Montpellier

L’arthrose chez le chien

L’arthrose chez le chien

L’arthrose chez le chien est une pathologie articulaire fréquente, en particulier chez les chiens âgés. Cette maladie chronique peut considérablement impacter leur qualité de vie en limitant leurs mouvements et en provoquant des douleurs persistantes. Heureusement, il existe des solutions pour soulager votre compagnon et améliorer son bien-être.

Céline Dujardin, vétérinaire à domicile à Montpellier et ses alentours, vous accompagne dans la prise en charge de l’arthrose chez votre chien, en proposant des soins adaptés et un suivi personnalisé directement chez vous.

Qu’est-ce que l’arthrose chez le chien ?

L’arthrose est une maladie articulaire dégénérative qui entraîne une détérioration progressive du cartilage des articulations. Ce cartilage, qui agit comme un amortisseur naturel, perd en souplesse et s’use, provoquant des douleurs et une rigidité articulaire.

Les chiens atteints d’arthrose peuvent rencontrer des difficultés à se déplacer, à se lever après un repos prolongé ou à monter les escaliers. Cette affection touche principalement les chiens seniors, mais elle peut aussi apparaître plus tôt chez certaines races prédisposées.

Les principales causes

L’arthrose peut être causée par plusieurs facteurs :

  • L’âge : Avec le vieillissement, le cartilage s’use naturellement, favorisant l’apparition de l’arthrose.
  • La génétique : Certaines races, comme le Labrador, le Berger Allemand ou le Golden Retriever, sont plus sujettes à des troubles articulaires.
  • Le surpoids : Un excès de poids exerce une pression excessive sur les articulations, accélérant l’usure du cartilage.
  • Les traumatismes et blessures : Une fracture ou une entorse mal soignée peut entraîner des lésions articulaires chroniques.
  • Les anomalies congénitales : La dysplasie de la hanche ou du coude peut favoriser le développement précoce de l’arthrose.

Comment savoir si mon chien souffre d’arthrose ?

Les signes de l’arthrose chez le chien peuvent être discrets au début, mais certains symptômes doivent vous alerter :

  • Raideur ou difficulté à se lever après une période de repos.
  • Diminution de l’activité physique et réticence aux promenades.
  • Boiterie, surtout après un effort.
  • Douleurs lorsqu’on touche certaines articulations.
  • Léthargie ou irritabilité inhabituelle.

Si vous observez ces signes, une consultation vétérinaire est essentielle pour établir un diagnostic et mettre en place un traitement adapté.

Quels sont les traitements ?

L’arthrose ne se guérit pas, mais différents traitements permettent de soulager la douleur et d’améliorer la mobilité du chien :

  • Les anti-inflammatoires : Ils réduisent la douleur et l’inflammation, mais doivent être administrés sous surveillance vétérinaire.
  • Les chondroprotecteurs : Ces compléments alimentaires (glucosamine, chondroïtine) aident à ralentir la dégradation du cartilage.
  • Les thérapies alternatives : L’ostéopathie, l’acupuncture et l’hydrothérapie peuvent apporter un soulagement supplémentaire.
  • Les anticorps monoclonaux : Les anticorps monoclonaux offrent un traitement ciblé et longue durée contre l’arthrose chez le chien, en bloquant spécifiquement la douleur sans les effets secondaires des anti-inflammatoires classiques.

Un suivi personnalisé avec un vétérinaire à domicile : Céline Dujardin peut adapter un traitement spécifique en fonction des besoins de votre chien, tout en évitant le stress des déplacements en clinique.

Comment éviter l’arthrose chez le chien ?

Bien que l’arthrose soit souvent liée au vieillissement, certaines mesures peuvent aider à retarder son apparition :

  • Maintenir un poids optimal : Une alimentation équilibrée et une activité physique adaptée limitent la surcharge sur les articulations.
  • Adapter l’exercice : Évitez les efforts intenses qui sollicitent excessivement les 
  • Suivi vétérinaire régulier : Un dépistage précoce permet de mettre en place une prise en charge adaptée avant que l’arthrose ne progresse trop.

Si votre chien souffre d’arthrose ou présente des signes de douleur articulaire, Céline Dujardin vous propose un suivi personnalisé directement à domicile. Grâce à son expertise et ses soins adaptés, elle vous aide à soulager votre compagnon tout en lui évitant le stress des déplacements.

Chien coucher souffrant d'arthrose - Vétérinaire à Domicile Montpellier

Syndrome du chat tigre

Comprendre le syndrome du chat tigre

Le comportement de votre chat peut parfois sembler intrigant, voire inquiétant. Si votre compagnon félin devient soudainement agressif. Il pourrait s’agir du syndrome du chat tigre, une condition méconnue mais importante à comprendre nos compagnons les félins.

Qu'est-ce que le syndrome du chat tigre ?

Le syndrome du chat tigre, aussi appelé syndrome d’hyperesthésie, fait que certains chats réagissent à l’excès à ce qui les entoure. Parfois, ils courent partout, mordent ou grattent sans raison apparente. Tous les chats, qu’ils soient jeunes, adultes ou de différentes races, peuvent être touchés. Ce trouble est parfois confondu avec d’autres problèmes de santé ou de comportement.

Ils peuvent être touchés, bien que certains éléments de leur instinct naturel puissent aggraver les symptômes.

Quels sont les symptômes du syndrome du chat tigre ?

Les symptômes peuvent varier en intensité, mais voici les plus fréquents :

  • Comportement agressif soudain : Votre chat peut mordre ou griffer sans provocation apparente. Ces griffes aiguisées sont souvent utilisées comme moyen de défense.
  • Réactions cutanées anormales : Vous pouvez remarquer un frémissement de la peau, comme si le chat était irrité.
  • Mouvements frénétiques : Le chat peut courir soudainement, se lécher excessivement ou chasser des objets invisibles, ce qui peut inclure des comportements proches du jeu mais devenant violents.
  • Sensibilité au toucher : Certains chats atteints montrent une intolérance accrue lorsqu’on les caresse, que ce soit sur le pelage ou les coussinets.

Comportement compulsif : Léchage ou grattage obsessionnel, pouvant entraîner des blessures.

Quelles sont les causes possibles ?

Les raisons exactes du syndrome du chat tigre ne sont pas encore totalement comprises, mais plusieurs facteurs sont souvent évoqués :

  1. Facteurs neurologiques : Une activité anormale dans le cerveau peut être en cause.
  2. Stress ou anxiété : Les changements dans l’environnement du chat, comme un déménagement ou l’arrivée d’un autre animal de compagnie (comme un chien ou un lapin), peuvent déclencher des crises.
  3. Problèmes médicaux sous-jacents : Une douleur chronique, comme une maladie articulaire ou une irritation cutanée, peut aggraver les symptômes. Les parasites et problèmes urinaires sont aussi des causes à considérer.
  4. Alimentation inadaptée : Une carence nutritionnelle ou des croquettes de mauvaise qualité pourrait également contribuer à l’apparition des troubles.

Quels sont les traitements possibles pour le syndrome du chat tigre ?

La prise en charge du syndrome du chat tigre varie selon l’origine du problème. Voici quelques pistes pour aider votre chat :

  • Consulter un vétérinaire : Un diagnostic précis est essentiel pour écarter d’autres causes potentielles, comme une maladie neurologique ou une douleur.
  • Améliorer l’environnement du chat : Offrir un espace calme et enrichi en distractions comme un arbre à chat, des jouets pour chat ou un griffoir peut aider à réduire le stress.
  • Adapter l’alimentation : Un régime équilibré et riche en nutriments peut jouer un rôle bénéfique.

Dans certains cas, des traitements médicamenteux, comme des anxiolytiques ou des antiépileptiques, peuvent être prescrits pour apaiser votre chat. Par ailleurs, les thérapies complémentaires, telles que l’aromathérapie ou les consultations avec un comportementaliste félin, peuvent être envisagées pour apporter un soutien supplémentaire.

Faire venir un vétérinaire à domicile, c’est l’idéal pour éviter de stresser davantage votre chat. Il pourra examiner votre compagnon dans un cadre familier et vous donner des conseils sur-mesure.

Prenez soin de votre chat, qu’il soit chaton, minou ou matou, en réagissant rapidement à tout changement de comportement.

Petit chat pouvant présenter le syndrome du chat tigre

Intoxication du chat à la permethrine

Intoxication des Chats à la La perméthrine est un insecticide de la famille des pyréthrinoïdes, couramment utilisé dans les traitements antiparasitaires pour chiens, mais hautement toxique pour les chats. Une exposition accidentelle peut entraîner une intoxication grave et potentiellement mortelle.

Pourquoi la perméthrine est-elle toxique pour les chats ?

Les chats possèdent une capacité réduite à métaboliser la perméthrine en raison d’un déficit enzymatique spécifique. Ainsi, même de faibles doses peuvent provoquer des effets neurotoxiques sévères.

Quelle est la dose toxique de perméthrine pour un chat ?

La dose toxique est estimée à environ 50 mg/kg de poids corporel. Toutefois, des signes d’intoxication peuvent apparaître dès 5 mg/kg, notamment en cas d’exposition prolongée ou de contact direct avec un chien récemment traité.

Comment un chat peut-il être exposé à la perméthrine ?

  • Application accidentelle d’un produit antiparasitaire destiné aux chiens.

  • Contact avec un chien récemment traité.

  • Exposition à des sprays, colliers ou produits ménagers contenant de la perméthrine.

Quels sont les symptômes d'une intoxication ?

Les signes cliniques apparaissent généralement quelques heures après l’exposition et incluent :

  • Tremblements musculaires, convulsions

  • Hypersalivation

  • Hyperthermie

  • Ataxie (troubles de la coordination)

  • Agitation ou léthargie

Que faire en cas d'intoxication ?

Si vous suspectez une exposition à la perméthrine, contactez immédiatement un vétérinaire. En attendant la prise en charge :

  • Ne donnez pas de nourriture ou de médicaments sans avis vétérinaire.

  • Si le produit est sur la peau, lavez délicatement votre chat avec de l’eau tiède et du savon doux.

  • Évitez toute stimulation excessive (lumière, bruit, mouvements).

Traitement vétérinaire

Le traitement vise à contrôler les symptômes et à éliminer la toxine de l’organisme :

  • Hospitalisation et perfusion intraveineuse

  • Administration de diazépam ou de méthocarbamol pour contrôler les convulsions

  • Thermorégulation et surveillance intensive

Prévention : Protégez votre chat

  • N’utilisez jamais un antiparasitaire pour chien sur un chat.

  • Séparez les chiens traités des chats pendant au moins 48 heures.

  • Lisez attentivement les étiquettes des produits avant application.

  • Consultez votre vétérinaire pour des alternatives sûres.

L’intoxication à la perméthrine est une urgence vétérinaire. Une prise en charge rapide améliore significativement les chances de survie. En cas de doute, mieux vaut prévenir que guérir !

Un chat se repose après son traitement vétérinaire

Les puces

Les puces sont des insectes piqueurs dont les adultes vivent sur les mammifères et les oiseaux. En France, l’espèce de puces la plus couramment rencontrée chez le chat, le chien et le furet s’appelle Ctenocephalides felis. Plus rarement, il est possible de retrouver sur les chats et les chiens des puces de hérissons, d’oiseaux, de lapins et même parfois la puce de l’homme.

Le mode de vie des puces

Les puces adultes ne peuvent vivre que sur un animal, alors que les œufs et les larves se développent dans le milieu extérieur.

Dessin humoristique de chiens et chats attaqué par des puces - les puces piquent elles les humains, Vétérinaire Montpellier

Les puces femelles pondent leurs œufs sur l’hôte : 20 œufs en moyenne par jour (une puce peut pondre jusqu’à 50 œufs en une seule journée). Une fois pondus, les œufs tombent sur le sol. Au bout de quelques jours, il en sort une larve.

1- Les puces adultes se nourrissent de sang en perçant la peau de l’animal qui les héberge. Elles ont besoin d’un repas par jour, et restent habituellement sur le même hôte jusqu’à leur mort. Leur espérance de vie est en théorie de plusieurs mois, mais elles sont souvent éliminées au bout d’une à trois semaines lorsque le chien ou le chat se toilette ou se mordille.

2- Les larves se nourrissent de débris organiques et de crottes de puces adultes laissées dans l’environnement par les hôtes. Elles ont tendance à fuir la lumière et recherchent des lieux dissimulés comme la base des fibres de tapis ou de moquettes, sous les plinthes, dans les fentes de plancher.

3- Une fois pleinement développée, la larve tisse un cocon dans lequel se forme la nymphe. Celle-ci donne ensuite naissance à une puce adulte qui reste abritée dans le cocon jusqu’à ce que les conditions soient favorables à sa sortie (à ce stade, on dit que la puce est un adulte « pré-émergeant »).2- Les larves se nourrissent de débris organiques et de crottes de puces adultes laissées dans l’environnement par les hôtes. Elles ont tendance à fuir la lumière et recherchent des lieux dissimulés comme la base des fibres de tapis ou de moquettes, sous les plinthes, dans les fentes de plancher.

4- Une chaleur humide et la présence d’hôtes potentiels à proximité stimulent l’émergence des nouveaux adultes. En effet, la puce est capable d’évaluer la présence d’hôtes potentiels grâce aux vibrations provoquées par leur déplacement dans l’environnement et au gaz carbonique dégagé par leur respiration !L’attente peut durer plus de 6 mois si l’environnement n’envoie pas les signaux nécessaires.

Les conséquences sur la contamination des animaux domestiques

Le mode de vie des puces est dépendant des conditions environnementales. Quand elles sont idéales (humidité, chaleur, hôtes à proximité), l’ensemble des étapes de développement peut être accompli en moins de 2 semaines ! Une seule puce femelle peut ainsi produire plusieurs dizaines de milliers de nouveaux adultes en un mois. Le nombre de puces sur les animaux et surtout dans l’environnement peut devenir très rapidement considérable.

Comme la chaleur est nécessaire à la survie des larves de puces, elles peuvent se développer à l’extérieur du printemps à l’automne, mais pas en hiver. Cependant, le chauffage des maisons et appartements leur permet de se développer à l’intérieur tout au long de l’année.

Il est important de prendre conscience que la contamination d’un animal par les puces se fait surtout à partir des adultes pré-émergeants présents dans l’environnement, et que cette contamination peut venir aussi bien de l’extérieur (sauf en hiver) que de l’intérieur de la maison. La contamination par passage d’une puce adulte d’un animal à un autre est certes possible, mais finalement plutôt rare. Elle nécessite un contact étroit entre les deux animaux.

Les problèmes de santé posés par les puces

L’infestation par des puces est dénommée pulicose. La présence de puces sur un animal présente de nombreux inconvénients pour celui-ci :

  • Ça fait mal ! Une piqûre de puce est douloureuse. Un chat ou un chien qui sursaute soudainement et pousse un petit cri a peut-être des puces.
  • Ça démange. La puce se nourrit du sang de son hôte, et afin que ce sang ne coagule pas avant d’être aspiré, la puce injecte un peu de salive anticoagulante. Cette salive provoque chez l’hôte une réaction à l’origine de démangeaisons (prurit).
  • Ça provoque une perte de sang. L’infestation par un grand nombre de puces peut provoquer une anémie, particulièrement chez les animaux jeunes, très âgés ou malades.
  • Ça peut provoquer une allergie. L’allergie aux piqûres de puces (plus exactement à la salive de puce) est une des maladies de peau les plus fréquentes chez les chiens et chez les chats. Elle s’exprime par de violentes démangeaisons, avec pertes de poils, pellicules, croûtes, plaies, infections secondaires.
  • Ça peut transmettre des maladies et des parasites. La puce peut transmettre des maladies bactériennes aux chats, dont la maladie des griffes du chat, maladie que les chats peuvent ensuite inoculer à l’Homme. Les puces des chiens et des chats sont aussi les vecteurs d’un ver digestif appelé Dipylidium caninum.

Les puces des animaux de compagnie peuvent aussi occasionnellement piquer les humains, provoquant boutons et démangeaisons. Ceci arrive surtout lorsqu’il existe un grand nombre de jeunes adultes dans l’environnement. Appelés improprement « puces de parquet », ou encore « puces de plancher », il s’agit en fait de puces de chiens ou de chats adultes pré-émergeantes, qui éclosent soudainement et en grand nombre lorsqu’elles ressentent les vibrations produites par les pas d’une personne entrant dans une pièce. Ces jeunes puces affamées piquent alors l’humain qui passe à leur portée.

Mon chat ou mon chien a-t-il des puces?

Il n’est pas toujours très simple de savoir si un chien ou un chat a des puces. Souvent, les chats ne présentent aucun signe clinique bien qu’ils hébergent des puces et sont à l’origine de la contamination de l’environnement. Alors, comment savoir ?

Rechercher les puces adultes sur les animaux. Attention, elles ne sont facilement visibles à l’œil nu qu’en cas d’infestation massive ou sur des chiens ou des chats au pelage clair et court. Le mieux est d’utiliser un peigne fin spécial (demandez conseil à votre vétérinaire) et de le passer sur l’ensemble du corps de votre compagnon. Mais même avec cet ustensile, la recherche peut être infructueuse.
Rechercher des crottes de puces. Là aussi un peigne fin facilite la tâche. Les crottes de puces ont un aspect cristallin rouge foncé (voir photo). Le mieux est de peigner intensivement l’animal et de récupérer les débris sur une feuille d’essuie-tout blanche. Les crottes de puces contenant du sang non digéré, l’humidification de la feuille de papier produit une auréole rouge autour de celles-ci.

Il est clair que la présence de crottes de puces sur votre animal démontre que celui-ci a des puces. Cependant, il est parfois impossible de trouver ni adultes ni déjections sur des animaux ayant pourtant régulièrement des puces. Ceci est dû au toilettage qu’ils effectuent sur eux-mêmes. C’est pourquoi, particulièrement chez les animaux allergiques, le vétérinaire peut vous prescrire un traitement antipuce quand bien même leur présence n’a pu être prouvée.

Traitement contre les puces

Il existe de nombreux produits pour traiter les animaux de compagnie contre les puces. Ils se différencient par leur composition, leur forme pharmaceutique, leur durée d’action. Le choix d’un produit antipuce doit être discuté avec un vétérinaire qui seul peut vous prescrire le produit le plus adapté à votre compagnon, en tenant compte de son espèce, de son âge, de son mode de vie, de l’existence d’une allergie, etc.

Cependant, quel que soit votre cas, des règles de base sont à connaître :

  • Ne pas utiliser un produit pour chien sur un chat sans l’avis de votre vétérinaire. Certains antipuces pour chien sont mortels pour le chat.
  • Respecter les doses prescrites par votre vétérinaire. Une dose trop faible est inefficace, une dose trop forte peut être dangereuse.
  • Renouveler le traitement. Un seul traitement ne suffit pas à se débarrasser des puces, surtout si l’environnement est contaminé. Beaucoup d’échec de traitements sont simplement dû au fait qu’ils n’ont pas été renouvelés.
  • Désinfecter l’environnement. Il est indispensable de se souvenir que la contamination par les puces est essentiellement environnementale. Il existe plusieurs façons d’agir contre les stades larvaires de puces : inhibiteurs de croissance sur l’animal, traitement des surfaces… Votre vétérinaire vous conseillera sur les mesures les plus adaptées à votre cas.
Les tiques sur chats et chiens - Conseils de votre vétérinaire à domicile sur Montpellier et Alentours

Les tiques

Les tiques sont partout présentes en Europe. Il en existe de très nombreuses espèces et plus de 12 d’entre elles peuvent être retrouvées sur les chiens et les chats. En France, 3 espèces sont largement dominantes : Dermacentor reticulatus, Ixodes ricinus et Rhipicephalus sanguineus. Il est très difficile de savoir à l’œil nu à quelle espèce appartient une tique. On parle parfois de tiques brunes et de tiques blanches, mais taille et couleur varient en fonction du stade de développement du parasite et du fait qu’il soit gorgé de sang ou pas. Seuls les spécialistes armés d’un microscope sont capables de reconnaître l’espèce d’une tique.

Elles sont présentes sur tout le territoire national mais avec des variations régionales. Certaines tiques sont plus fréquemment retrouvées dans les bois, d’autres dans les hautes herbes des prairies, ou encore dans le maquis méditerranéen… Comme les différentes tiques ne transmettent pas les mêmes maladies, la répartition territoriale des tiques a un impact sur les risques encourus par les animaux de compagnie. Les risques varient en fonction du lieu de résidence et de l’accès ou pas à des zones favorables aux tiques.

Les tiques sur chats et chiens - Conseils de votre vétérinaire à domicile sur Montpellier et Alentours

Leur mode de vie

Les tiques se nourrissent exclusivement du sang des animaux sur lesquels elles se fixent, et ne feront que trois repas au cours de leur vie !

Les femelles adultes pondent sur le sol. Leurs œufs éclosent, libérant des larves ressemblant à des tiques miniatures.
Les larves grimpent en haut des végétaux et attendent le passage d’un hôte sur lequel elles vont s’accrocher. Les larves se fixent sur la peau et prennent un seul repas de sang, puis se décrochant, retombent sur le sol où elles se transforment en nymphes.
Les nymphes montent à leur tour sur des végétaux afin de parasiter un nouvel hôte. Une fois gorgée de sang, elles chutent sur le sol et passent au stade adulte.
Enfin, les adultes (mâles et femelles) reproduisent le même schéma : embuscade en haut d’une tige, repas sanguin unique sur un nouvel hôte et retour au sol. C’est alors que les femelles, fécondées par les mâles, pondent leurs œufs.

Pour achever leur cycle de vie, les tiques ont besoin d’une humidité modérée et de chaleur. Elles sont capables d’attendre des conditions climatiques favorables pendant plusieurs mois, voire plusieurs années. Par conséquent, les infestations sont saisonnières, surtout en Europe du nord où les risques sont plus présents au printemps et à l’automne. Au sud, la saisonnalité des infestations est moins marquée.

Il peut y avoir des tiques dans la maison

Une tique, dont le nom scientifique est Rhipicephalus sanguineus et qui est appellée parfois improprement “tique domestique”, est fréquemment rencontrée dans le sud-est de la France (il est possible de la ramener de vacances…). Cette tique est capable de réaliser l’ensemble de son cycle de développement en intérieur. Elle peut s’installer dans les chenils ou les maisons, et être ainsi une source de contamination permanente.

Les risques que les tiques font courir aux chiens et aux chats

Les tiques se nourrissant du sang de leur hôte, elles peuvent, en cas d’infestation massive, être à l’origine d’une anémie. Plus fréquemment, il peut se former un petit abcès à l’endroit de la morsure si celle-ci s’infecte, ou si on a laissé la partie antérieure (que l’on appelle habituellement “la tête”) de la tique dans la peau en essayant de l’enlever. Même si elles sont peu agréables pour l’animal, ces petites lésions disparaissent dans la plupart des cas en quelques jours. L’application d’un désinfectant matin et soir est en général suffisante.

Le véritable danger des tiques réside dans les nombreuses maladies qu’elles peuvent transmettre aux animaux. Dans ce domaine, et il en va de même pour l’Homme, il y a encore beaucoup de recherches à effectuer. Il est probable que la liste des microbes pouvant être transmis aux différents animaux lors de morsure de tiques s’allongera dans les années à venir.

Les principales maladies transmises aux chiens

  • La piroplasmose, appelée également babésiose due à un parasite du sang.
  • L’ehrlichiose et les anaplasmoses, qui sont des maladies bactériennes.
  • La borréliose, appelée en médecine humaine maladie de Lyme.
  • L’hépatozoonose, maladie parasitaire rare en France, contractée par ingestion d’une tique.
  • Certaines tiques sécrétant une toxine peuvent provoquer une paralysie transitoire chez le chien.

Les principales maladies transmises aux chats

Ils peuvent également transmettre la piroplasmose aux chats, ainsi que l’ehrlichiose et l’anaplasmose, mais il est exceptionnel que ces agents infectieux soient à l’origine d’une véritable maladie, sauf immunodépression.

Comment protéger les chiens et les chats contre les tiques ?

Il existe plusieurs façons de protéger un chien ou un chat  :

  • Limiter l’accès des chiens aux zones naturelles pouvant servir de refuge aux tiques. C’est assez compliqué, même en ville, car certains jardins publics peuvent héberger des tiques. Vous pouvez vous renseigner auprès de votre vétérinaire, il connaît les coins à éviter. Il est de toute façon conseillé d’examiner l’animal au retour de promenade : si des tiques sont trouvées, il faut les retirer manuellement (lien vers retirer des tiques) et traiter l’animal avec un produit contre les tiques.
  • La méthode la plus pratique est de traiter son chien ou son chat préventivement avec un produit contre les tiques. Il en existe diverses présentations avec des modes et des rythmes d’administration variés. Demandez à votre vétérinaire de vous prescrire le produit le mieux adapté à votre cas. N’oubliez pas qu’un traitement contre les tiques doit être régulièrement renouvelé et que la protection atteint rarement les 100%. Si vous habitez dans une région à risque, il est préférable de continuer à rechercher les tiques sur les animaux au retour de promenade ou après une journée de chasse.
  • Attention, n’utilisez jamais un produit anti-tique prévu pour les chiens sur un chat sans l’avis de votre vétérinaire. Certains de ces produits sont mortels pour les chats.

Enlever un tique sur un animal

Ce qu’il ne faut pas faire :

Tirer sur la tique : on a toutes les chances de laisser un morceau du parasite en place.
Appuyer sur la tique avec les doigts ou avec une pince : presser sur l’abdomen du parasite est à l’origine d’une régurgitation, or c’est au cours de la régurgitation que se produit la transmission des maladies !
Verser un produit sur la tique (éther, alcool, désinfectant…) ou la brûler avec une cigarette : cela produit également une régurgitation réflexe, et donc un risque majoré de transmission de maladie.

Ce qu’il faut faire :

Retirer la tique avec un crochet spécial : cette méthode très simple permet d’enlever la tique sans aucun risque.
A défaut de crochet, on peut tout simplement appliquer un produit anti-tique sur son animal et attendre la mort des tiques. Quel que soit le produit utilisé, plusieurs heures sont nécessaires. Parfois aussi, les tiques meurent mais ne se décrochent pas tout de suite, ce qui n’est pas grave, l’essentiel étant qu’elles ne puissent plus transmettre de maladies.

Voyager avec son animal

Si vous désirez voyager avec votre animal, il est important de vous renseigner sur les risques sanitaires connus dans la région ou le pays visités. Si vous vous rendez dans une région où les maladies transmises par les tiques sont fréquentes, traitez votre animal avant de partir. Pour une bonne efficacité, les sprays et spot-on doivent être appliqués au moins 2 jours (et les colliers 2 semaines) avant le départ. Si nécessaire, pensez à renouveler le traitement pendant votre séjour.

Empêcher la contamination d'un chenil ou d'une habitation

En cas de contamination des bâtiments par la tique Rhipicephalus sanguineus, il est nécessaire de traiter à la fois les animaux et l’environnement. Il existe des produits destinés à l’élimination des tiques dans les chenils ou les maisons. Renseignez-vous auprès de votre vétérinaire.